Sémiotique de la douceur
DOI :
https://doi.org/10.35494/topsem.1999.2.2.269Résumé
L’étude présentée est d’abord une application et un essai de vérification de l’hypothèse du schématisme tensif. Elle repose sur l’idée qu’une signification, ici lexicale, est justiciable d’une formule, quasiment en l’acception chimique du terme, associant des grandeurs, dénommées valences, relevant les unes de l’intensité, les autres de l’extensité, analysable en tempo et tonicité pour l’intensité, en temporalité et spatialité pour l’extensité. En raison de la prévalence reconnue à l’intensité, c’est-à-dire à l’affect, le noyau d’une signification s’avère, notamment par comparaison avec l’étude de la colère conduire par Greimas, plus prosodique que narratif. Dans ces conditions, une des tâches de la sémiotique consiste à faire «cohabiter» ensemble la grammaire narrative comme «acquis définitif» (Hjelmslev) et la grammaire prosodique en voie de constitution.
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