L’objet déplacé (dans la mémoire intime, partagée d’Ingrid Geist)
DOI :
https://doi.org/10.35494/topsem.2008.2.20.139Résumé
Cet essai est un hommage à la mémoire d’Ingrid Geist. Il commence par une evocation personnelle qui décrit les dernières étapes d’une relation d’amitié et de formation partagée avec cette chercheuse dont l’activité tellement prometteuse a été tronquée par la mort au moment où elle atteignait la pleine maturité. Après une évocation personnelle, cet hommage prend la forme d’une analyse du livre Liminaridad, tiempo y significación. Prácticas rituales en la Sierra Madre Occidental, publié par l’École Nationale d’Anthropologie et Historia (ENAH) en 2006. Dans ce livre dont l’objet d’étude n’est pas facile à saisir parce qu’il s’agit d’une récusation de tout positivisme, Ingrid Geist a fourni un gros effort afin de réunir un ensemble de disciplines plus ou moins affines, et dans lesquelles elle avait voulu approfondir ses connaissances (la phénoménologie, l’herméneutique, la philosophie au sens ample, la sémiotique percienne) et d’autres où elle avait voulu faire une incursion (une sociologie anthropologique consacrée à l’observation des cultures marginales, la sémiotique greimassienne, un théâtre fortement performatif et par cela-même orienté vers ce qui est appelé le performance), de telle manière qu’une grande partie de sa recherche a consisté en une exploration disciplinaire, ce qui a fait de sa façon de voir une expérience également d’avancement instable. La recherche est inspirée des études révélatrices de Victor Turner.
Téléchargements
Téléchargements
Publiée
Comment citer
Numéro
Rubrique
Licence
Tópicos del Seminario is licensed under a Creative Commons Reconocimiento-NoComercial-CompartirIgual 4.0 Internacional License.