L’empreinte du corps. Techno-science, machine et le corps fragmenté
DOI :
https://doi.org/10.35494/topsem.2006.2.16.127Mots-clés :
-Résumé
À partir de la prémisse que le corps n’est pas, ne peut pas être,
une donnée indiscutable ou sans controverse, sinon qu’il est
l’effet de diverses constructions sociales et culturelles, ce travail
recherche certains thèmes associés à l’interrelation entre technoscience
et corps. Dans la première partie du travail, on cherche à
soutenir cette prémisse à partir d’une introduction à l’anthropologie
du corps. Postérieurement diverses hypothèses sont
suggérées quant à l’interrelation mentionnée. Grâce aux progrès
des savoirs et pratiques de la médecine contemporaine, le corps
s’est converti en une entité fragmentée et fragmentable. Les
tissus, les organes et les gènes sont aujourd’hui des marchandises
dans un marché global. La génétique et l’immunologie ont
contribué de manière significative à l’atomisation du corps.
L’une et l’autre ont imposé une hégémonie du gène : l’ancienne
idée qui veut que le corps est la prison de l’âme est déplacée,
maintenant les gènes sont contenus dans un corps mortel et
imparfait. Simultanément, dans le débat actuel sur le posthumanisme
—selon lequel il n’y a pas de différences essentielles
entre l’existence corporelle et la simulation informatique, entre
le mécanisme cybernétique et l’organisme biologique— deux
métaphores sont en train de se configurer et de se consolider : la
nature sans corps de l’information digitale et la nature
désincarnée de l’agir humain.
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